La comédienne Juliet Lemonnier, dont le personnage de Rachel a été récemment victime d’un violeur en série dans Demain nous appartient, partage une expérience traumatisante qu’elle a vécue…
Ces dernières semaines, sous le soleil de Sète, les événements dramatiques se sont multipliés. Parmi ces intrigues lourdes et intenses, il y en a une qui malmène particulièrement les personnages de Demain nous appartient et tient vraiment en haleine les téléspectateurs : celle, bien évidemment, du violeur en série. Une arche éprouvante, comme l’a confié Juliet Lemonnier à Télé Star…
Demain nous appartient : « Tout est bouleversé… », Juliet Lemonnier parle des conséquences du viol de Rachel
Souvenez-vous, le 23 octobre dernier, les fans de DNA apprenaient avec émotion et sidération que Rachel avait été violée par un mystérieux individu. Une agression qui avait, par la suite, fait sombrer le personnage incarné par Juliet Lemonnier dans une sombre spirale. Si elle a pu depuis compter sur le soutien capital de Timothée et Bart, la jeune femme est toujours sur un fil, comme l’explique l’actrice : « Dans son corps, dans son rapport aux hommes, aux autres… tout est bouleversé. Comme toutes les victimes, elle va devoir avancer d’une manière ou d’une autre (…) J’ai aimé qu’on prenne le temps de la reconstruction, qu’on l’accompagne sur le chemin de la résilience, que tout ne se règle pas d’un claquement de doigts. C’est aussi une façon de respecter celles et ceux qui ont traversé une telle épreuve. » Une épreuve dont, à l’heure actuelle dans DNA, Rachel n’est pas encore sortie. Ce vendredi 15 novembre, elle va ainsi confronter l’homme l’ayant violé…
Je me suis retrouvée seule avec ce type qui me proposait de boire et de partager une ligne de coke… » Juliet Lemonnier (Demain nous appartient) confrontée à un prédateur, sa glaçante confidence
Malheureusement, comme beaucoup de comédiennes et de femmes, cette arche a une résonance particulière pour Juliet Lemonnier. Toujours dans les colonnes de nos confrères, elle a ainsi partagé un souvenir des plus abjects et glaçants : « Moi aussi, j’ai été exposée à des prédateurs. Je me souviens d’une fois notamment où j’avais rendez-vous avec un producteur la veille de Noël, dans son bureau, à Neuilly. Mon amoureux de l’époque m’avait dit de me méfier mais je pensais qu’il était juste jaloux. Je me suis retrouvée seule avec ce type qui me proposait de boire et de partager une ligne de coke en me disant que c’était fun, que ça marchait comme ça dans le cinéma. J’ai eu un instinct de survie. J’ai réussi à m’échapper mais dans le taxi qui me ramenait, j’étais mal à cause de ce que je venais de vivre, du danger que j’avais senti mais aussi d’être partie parce que ce producteur m’a fait culpabiliser. Il a retourné la situation en sa faveur. C’est hyper pervers. J’ai vraiment cru que ma carrière allait s’arrêter là. » Un récit qui fait froid dans le dos…